Le sport, dans sa pratique est loin d’être un exemple parfait. En effet, deux conceptions du sport s’opposent. Tout d’abord, celle de l’accomplissement, puis, celle du dépassement de soi. Dans la conception de l’accomplissement, le finalité du sport n’est plus d’atteindre une performance que l’on s’est volontairement imposé ou de battre des records, comme l’illustre Haruki Murakami, dans son autoportrait de Haruki MURAKAMI intitulé « Autoportrait de l’auteur en coureur de fond » en 2009, témoigne l’endurance qu’ont les marathoniens pour effectuer leurs épreuves. Le narrateur met son point d'honneur a aller jusqu'au bout. Cette nécessité de persévérer dans l'effort autre valeur sportive ici réaffirmé a sans doute motivé l'athlète terrassé par la douleur sur la piste, il veut franchir la ligne d’arriver quelque soit son temps. Il vivrait l’abandon du marathon comme un échec personnel cuisant.

Mais, le sport est également individualiste. Cela permet d’enseigner la persévérance, comme le souligne Haruki Murakami. La pratique sportive implique directement la notion d’effort énergique et de persévérance. La persévérance permet aux sportifs de progresser. Persévérer, c’est s’obstiner à finir un marathon, alors que l’on a plus de force par exemple.Ce besoin de persévérer dans l’effort, autre valeur sportive, affirmée ici, a sans doute motivée l’auteur, mais au prix d’intenses douleurs.
De plus, le sport enseigne aux sportifs des valeurs importantes comme la démocratie et la coopération et il permet également le dépassement de soi et des autres.Le dépassement de soi ou celui des autres est le moteur essentiel. C’est ce qui tient le coureur dans l’orgueil. Il voit tous les autres coureurs le dépasser les uns après les autres. Cette recherche du dépassement de soi et des autres permet de compenser une inégalité physique
Mais, le sport fait ressortir des inégalités. En effet, le sport montre que les athlètes ne sont pas tous égaux, même s’ils ont la même préparation.