HdA 2015 Jorge Semprun
Nature de l’œuvre : récit autobiographie Mémoire
Paru en 1991
Le contexte historique dans lequel Semprun fournit son témoignage est au moment de la libération du camp de Buchenwald après avoir y avoir passer 2 ans.
Effectivement, Jorge Semprun faisait partie d’un mouvement de résistance communiste en France après avoir quitter l’Espagne fasciste de Franco. Il est arrêté par la gestapo en 1943 et envoyé au camp de Buchenwald. Il est libéré par les troupes alliés, britanniques et américaines le 11 avril 1945.
Description :
Dans le premier paragraphe, il décrit les conditions de vie du camp de la mort qui sont abominables. Dans le 2 paragraphe, il parle de la libération qu’on peut croire joyeuse mais qui ne l’est pas du tout car Semprun se voit dans l’œil de ses libérateurs, c’est la première fois qu’il se voit depuis 2 ans, et ce qu’il voit dans leurs yeux c’est un « revenant » (l.31)
Il dit ne plus être tout a fait un Homme, mais plutôt un esprit a forme humaine qui revient du monde des morts
Les champs lexicaux sont ceux du regard (sur lui même, sur les officiers, celui des officiers sur Semprun) mais aussi de la mort et de l’horreur (effroi, épouvante, survie, craindre, horrifié, dévasté, peur, revenant…)
On note également que cette œuvre est une référence implicite au mythe d’Orphée et d’Eurydice. L’auteur affirme avoir été en enfer et fait l ‘expérience de la mort il en est marqué a jamais, comme Orphée qui revient de du