HDA der fuerher
Dans le film, les références à de véritables personnages nazis sont multiples : Goebbels et Goering, puis Hiro-Hito et Mussolini, sans parler d’Hitler, bien sûr. Pour mieux se moquer de l’image nazie, le film exagère beaucoup, avec une multiplication des croix gammées qu’on retrouve sur tous les objets (horloges, tambours, etc) et même lorsque Donald doit faire des exercices physiques un peu plus tard. De la même manière, l’ensemble de ce qui entoure le personnage fait le salut nazi, jusqu’à son réveil, et le force à suivre le mouvement dès son réveil.
Sa journée commence par un petit déjeuner extrêmement léger à cause du rationnement : un café médiocre qui ressemble presque à du thé, un arôme d’œuf-bacon et une planche de bois en forme de pain, de plus Donald doit se cacher des soldats pour manger. Ensuite, un nazi lui ordonne de lire Mein Kampf pour s’instruire, ce qui est plus qu’ironique dans le contexte. Pour diaboliser Hitler et ses usines, le film nous montre un ciel rouge comme l’Enfer autour de l’usine de Nutziland. Quand Donald y entre, la musique qui était en l’honneur d’Hitler se change en moquerie (Hitler « beugle », les soldats travaillent « comme des esclaves », etc). Les nazis sont des êtres diaboliques et des esclaves à la fois.
Le film se moque ouvertement de la servilité des soldats nazis envers Hitler en demandant à Donald de répondre à des ordres exagérés ou impossibles : un travail de 48 heures par jour, faire le salut nazi aux photos d’Hitler tout en continuant à construire des obus de l’autre main, et en écoutant le propagande orale qui diffuse des messages à longueur de journée. On voit ici que le soldat doit toujours être respectueux envers Hitler, et même envers une