HDA la fée électricité jeanne
Cette œuvre est une peinture à l’huile faite par Raoul Dufy, peintre du XXe siècle, en 1937, pour décorer un pavillon de l’exposition universelle de Paris commandée par la Compagnie Parisienne de Distribution d’Electricité. On peut maintenant la voir au musée d’art moderne de la ville de Paris.
Cette grande fresque mesure dix mètres par soixante mètres composée de 250 panneaux mesurant 2 mètres par 1,2 mètres.
Cette œuvre est gigantesque et très colorée ; avec des couleurs très chaudes sur la droite et des couleurs très froides sur la gauche. Il y a beaucoup de détails sur la partie de droite et moins dans la partie de gauche où l’on voit plus les grandes lignes du dessin. Malgré de nombreux détails, certains dessins paraissent naïfs comme s’ils avaient été dessinés par un enfant.
Grâce à sa forme incurvée on a l’impression d’être dans la fresque. Il a peut être voulu qu’on se sente concerné dans la transformation de ce monde en pleine essor.
La fresque se lit de droite à gauche, il y a donc une histoire, celle de l’impact de l’électricité depuis ses débuts sur le monde et les Hommes. Au début on peut apercevoir la campagne, la nature dans des couleurs dorées et chaudes, l’électricité n’est encore qu’un concept développé par des savants et philosophes. Au fur et à mesure que l’on avance dans la fresque les paysages se transforment et les couleurs deviennent plus agressives. Plus les couleurs sont agressives plus l’électricité s’impose dans la vie quotidienne. Ensuite, la nature disparaît pour laisser sa place à des usines polluantes et à l’industrialisation. Les savants sont plus nombreux et prennent une place importante sur la fresque (leurs noms sont indiqués tel que Ampère, Ohm, Biot, Savard…). A la fin de la fresque il n’y a plus de place pour l’homme, il n’y a plus que des installations électriques et des Dieux. Il ne reste plus qu’une seule couleur : le bleu, symbole de l’électricité mais aussi d’un monde sans vie.
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