Hda les loulous
Les colonnes de Buren :
Ces colonnes et son environnement se sont dégradées au fil du temps et l'œuvre avait été classée monument historique.
En décembre 2007, l'artiste Daniel Buren laisse éclater sa colère sur le "délabrement extrême" de son œuvre "Les deux plateaux".
En novembre 2008, la rénovation commence : Le revêtement de surface (du simple asphalte) a été intégralement refait, le réseau de circulation d'eau et le dispositif de fontainerie ont été entièrement refaits, l'installation électrique, un court-circuit, a été rénové.
Un nouveau dispositif d'éclairage, totalement encastré, a été mis en place en surface.
Le coût de l'opération, "toutes dépenses confondues", s'élève à 5,3 millions d'euros, ainsi que 500.000 euros de mécénat par le groupe Eiffage.
Pour mémoire elles avaient coûté à l'État un peu plus d'un million d'euros.
En 1986 sous la présidence de François Mitterrand, le ministère de la Culture confie à Daniel Buren né en 1938, la réalisation d’une sculpture de 3000 m² dans la cour d’honneur du Palais Royal : « Les colonnes de Buren ».
Tout comme la Tour Eiffel en 1889, le Centre Georges Pompidou en 1977, l’intégration d’une oeuvre contemporaine au patrimoine historique va provoquer une levée de boucliers.
C’est sous la présidence de François Mitterrand que Jack Lang, ministre de la Culture, confie en 1985 la réalisation d’une œuvre artistique à Daniel Buren en lieu et place de la cour d’honneur du Palais Royal qui servait de parking aux fonctionnaires du Conseil d’État. Le défi était à la hauteur de la réputation de l’artiste, plus de 3000m◊ à investir. Ce fut le début de l’histoire et de la polémique des "Colonnes de Buren" dont le titre exact est "Les Deux Plateaux".
Avec l’aide de l’architecte Patrick Bouchain, Buren a conçu son œuvre comme un espace urbain à l’intérieur duquel le public circulerait. Sa création se