L'Institution royale dans la France féodale L'insitution royale dans la France féodale est un sujet primordial et fond amental. Il faut savoir qu'en 987, les grands féodaux se réunissent pour élire le roi Hugues Capet, ceci va se décider à l’initiative de l’archevêque de Reims. Ces grands féodaux et l'archevêque écoutent les arguments d’Adalbéron qui vont donc élire Hugues Capet, comme roi des Francs. Ce rex francorum (personne qui, en vertu de l'élection ou de l'hérédité, exerce, d'ordinaire à vie, le pouvoir souverain) est donc un roi élu. Le caractère électif de la royauté, entériné en 987, est un signe de faiblesse pour cette royauté naissante. Malgré tout, l’élection présente un avantage par rapport à l’hérédité. Elle permet d’éviter les inconvénients du partage dynastique. Dès 987, apparaît progressivement l’idée de l’indivisibilité du royaume. Les Capétiens vont parvenir à se maintenir dans la dignité royale et vont tirer à leur avantage ce principe d’indivisibilité qui s’affirme. Dans un premier temps, les Capétiens vont composer avec un contexte défavorable puis vont s’attacher à bâtir la souveraineté royale. Le Moyen Âge classique se divise donc en deux périodes , la naissance de l’État et la période féodale marquée par l’éclatement des pouvoirs. Durant la période féodale , le pouvoir de ban qui est le pouvoir de commandement du seigneur et de faire ; une proclamation publique d'un ordre, d'un événement ; convocation des vassaux par le seigneur ou le roi pour le service militaire ; ensemble des vassaux convoqués ; condamnation au bannissement. Ce pouvoir de Ban a éclaté et est revendiqué par un grand nombre de dignitaires. Le roi (Hugues Capet) est toujours titulaire du ban mais l'abscence de déscendant direct fait qu'il y a des princes territoriaux tel que le Duc d'Aquitaine ou encore le Duc de Normandie qui