Hegel, philosophie de l'esprit
Hegel, « Philosophie de l’esprit »
Dans « Philosophie de l’esprit », extrait de la troisième partie de l’Encyclopédie des sciences philosophiques publié en 1817, Hegel développe la thèse selon laquelle la pensée est indissociable du langage. Ainsi, pour illustrer sa thèse, il se posa donc la question suivante : Peut-on penser sans les mots ? Pour analyser ce texte, nous verrons dans un premier temps les caractéristiques du mot selon Hegel. Ensuite, nous étudierons le concept absurde de penser sans les mots d’après l’auteur.
Hegel en affirmant qu’il n’y a pas de pensée sans langage écrit les caractéristiques des mots. Ainsi, ces derniers prennent « une forme objective » qui permettent de déterminer les pensées dites et réelles : « Nous n’avons conscience de nos pensées, nous n’avons de pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective ». En effet, le mot clarifie la pensée. Il lui permet de se préciser pour saisir la chose comme telle : son essence. « Donner la forme objective » à nos pensées, non les identifier à l’intériorité, mais au contraire les différencier de nous est le premier pas hors de soi. La condition d’une pensée n’est pas de rester en soi, mais de sortir de soi. Ainsi, Hegel peut affirmer «C’est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l’externe et l’interne sont intimement lié » Car la pensée est intérieure là où le mot est extérieur, mais l’un ne peut aller sans l’autre dans la mesure où la pensée est le mouvement du mot, la pensée va à l’extérieur grâce aux mots, grâce à cette « forme objective ». En ayant réunis l’interne et l’externe par les mots, l’existence de la pensée ne peut se faire sans ces derniers.
Mesmer, est un médecin allemand du XVIIIème. Il est également le fondateur de la théorie du magnétisme animal autrement appelé mesmérisme. Il s’agit de donner une interprétation rationnelle au phénomène tel que la « transe ». Il aurait voulu démontrer