Hegel est un philosophe allemand du XVIIIème siècle, qui a eu une grande influence sur la philosophie contemporaine. Dans ce texte, le thème principal exposé est la conscience de soi, qui est la conscience qu’une personne a d’elle-même à travers son propre regard. Elle n’est donc pas objective. L’auteur tente ici de montrer comment s’acquiert celle-ci, ce qu’elle est, mais aussi en quoi l’homme a une « double existence ». En effet, l’homme, contrairement à la nature, peut prendre conscience de lui-même ce qui lui permet alors d’affirmer sa personnalité et de marquer le monde de son existence pour se l’approprier. Il soutient notamment le fait que l’homme prend pleinement conscience de lui dans un environnement qu’il a modifié à son image. Le premier paragraphe expose cette idée, il introduit le texte et présente la thèse définie précédemment. Ensuite, la seconde partie expose l’une des façons que l’homme peut se représenter à lui-même, grâce à une introspection. Dans la troisième, une deuxième manière de se découvrir est développée, cette fois, par rapport à ce qu’il peut percevoir. Les deux parties suivantes permettent l’illustration de la précédente à l’aide de deux exemples qui appuient le fait que l’homme cherche à se reconnaître tout au long de sa vie dans son environnement. La dernière phrase enfin, constitue la conclusion de la troisième partie.
Tout d’abord dans le premier paragraphe, Hegel l’introduit par un contraste entre l’existence des choses de la nature et celle de l’homme. En effet, l’auteur affirme clairement que les « choses de la nature n’existent qu’immédiatement et d’une seule façon », ce qui signifie que leur conscience ne peut pas évoluer, qu’elles sont réduites à exister pour celle d’autrui. « Tandis que » introduit l’opposition qu’il fait ensuite avec l’homme. En précisant « parce qu’il est esprit » le philosophe suppose que seul l’homme a un esprit et que c’est grâce à lui qu’il peut opérer une prise de conscience de lui-même. Donc,