Hernioplastie selon lichtenstein: à propos de 50 cas opérés à l'unité chirurgicale de yopougon attié
Les hernies inguinales constituent les trois-quarts des hernies. Près d'un homme sur 4 sera atteint au cours de sa vie (moins de 3 % des femmes)[[i]]. Elles peuvent être congénitales ou acquises et touchent toutes les couches socioprofessionnelles [[ii]]. Elles occupent une place importante en chirurgie. Environ 150 000 cures de hernies inguinales sont réalisées par an en France [[iii]], 750 000 aux Etats-Unis[[iv]]. En Afrique aussi, cette pathologie occupe une place importante en chirurgie ; ainsi, au Mali et au Congo-Bazzaville, des études montrent que les cures de hernies inguinales représentent respectivement 52,9% et 79,4% de l’ensemble des interventions chirurgicales [[v],[vi]]. En Cote d’Ivoire, elles représentaient 10,5 à13, 7% de l’ensemble des hospitalisations en chirurgie générale jusqu’en 1984[[vii],[viii]]. Leur complication majeure est l’étranglement qui survient dans 10% à 21,7% des cas [[ix],[x]]. Leur traitement est chirurgical. La cure chirurgicale des hernies de l’aine est l’intervention la plus fréquemment réalisée en chirurgie générale. La fréquence de cette affection, l’importance des coûts directs et indirects liés à son traitement en font une priorité de santé publique. Il devient donc nécessaire de rechercher un traitement sûr, efficace, qui diminue au maximum les complications post-opératoires notamment le risque de récidive, de douleurs ou de séquelles. Ce traitement doit aussi permettre un retour rapide du patient à une vie normale.
Depuis la mise au point par BASSINI de la première technique codifiée de cure de hernie inguinale [[xi]], plusieurs techniques de herniorraphie ont été expérimentées et enseignées avec des taux relativement élevé de l’ordre de 5% à 10% [[xii], [xiii]]. Seule la technique de Shouldice a donné des résultats satisfaisants en diminuant significativement le taux de récidives jusqu’à moins de 5% [[xiv]]. Cependant, il subsistait toujours la question de la douleur