Heros
Préface de Pierre et Jean
« le roman »
• Décide de parler du roman en général. • Puis s’interroge sur la définition du critique littéraire.(critique qui lui reproche de ne pas écrire véritablement des romans, justement.) - Le critique doit être détaché de toutes les idées reçues. - De plus, le fait de se croire capable de donner les critères du roman, de parvenir à distinguer un roman de ce qui ne l’est pas, relève de l’incompétence plus que du savoir. • Soulève le problème de l’absence d’unité du genre romanesque. Le fait de donner des critères étant la preuve de l’appartenance à une Ecole, une esthétique. • M. invite le critique à inciter les jeunes auteurs à choisir des voies nouvelles, revendiquer une originalité. ➢ « Le talent provient de l’originalité, qui est une manière spéciale de penser, de comprendre et de juger. » ➢ « un critique, qui méritait absolument ce nom, ne devrait être qu’un analyste sans tendance, sans préférences, sans passions… » critique = juge impartial, qui doit mettre de côté sa personnalité Maupassant récuse les idées d’école et de norme. • Mais, la plupart des critiques ne sont que des lecteurs : - Le lecteur traditionnel : attend qqch d’une lecture (rêve, peur, pleur.. ) - Le lecteur d’élite : quête du Beau (peu importe la forme). • Les théories de l’art toutes aussi différentes les unes que les autres. Naturalisme et réalisme = quête de la réalité. • Mais en réalité, peu importe la création, pourvu qu’il soit un artiste. • A chaque perspective (réaliste, naturaliste) doit correspondre des éléments, des choix propres. • Le plus important n’est pas dans l’émotion qui en résulte, mais plus dans l’adresse de l’écrivain, « d’où se dégage le sens définitif de l’œuvre ». • La déconcertation des critiques est normale, on déplace l’intérêt que l’on porte à une œuvre : de l’intrigue à l’habileté. • « Si le romancier d’hier choisissait et