Herzberg
Frederick HERZBERG (1923-2000) était un professeur de psychologie industrielle et un économiste américain qui s’intéressait aux motivations des salariés.
L’organisation des entreprises des années 1900 était définie par les théories de TAYLOR et WEBER, qui avaient mis au point des règles sévères et ne prenaient pas en compte des facteurs extérieurs. Peu à peu, les employeurs ont commencé à s’intéresser à ceux-ci.
La notion de « ressources humaines » est apparut dans les années 1930 grâce à « l’Ecole des relations humaines » qui rassemblait différents économistes comme E.MAYO, K.LEWIN, A. MASLOW et F.HERZBERG. C’est ainsi que les ressources humaines et la motivation des salariés sont apparu comme le pilier des théories des organisations.
C’est en 1990 que des facteurs humains seront au cœur du management. F.HERZBERG, dans les années 1960, élabore une théorie sur la motivation et relations humaines en tenant compte du travail en lui-même : c’est « la théorie bi-factorielle ».
I. La théorie « bi-factorielle »
A) L’environnement socio-économique
Taylor a mis en place l’Organisation Scientifique du Travail (1911) qui consiste en une division du travail et un salaire au rendement. Ford a poursuit Taylor avec la standardisation de la production. Ils pensaient que l’unique motivation des employés était le salaire qu’ils percevaient ; et ne prenaient pas en considération le personnel. C’est pour ces raisons que le Taylorisme et le Fordisme ont été remis en cause. Ainsi, Herzberg qualifie ces théories de contre-productives car, selon lui, l’argent n’est pas la seule motivation des salariés. Il faut, selon lui, que les salariés soient plus autonomes pour se considérer comme intégrés, ce qui aura des conséquences positives sur la productivité.
B) La théorie de Herzberg : les deux facteurs
La théorie « bi-factorielle » de Herzberg regroupe deux types de facteurs. Il veut alors savoir quels facteurs sont à l’origine de la