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La demande :
Il s’agit de faire descendre l’art dans la rue par le biais d’une performance publique.
Définition :
La performance publique est un art visant à faire sortir l’art dans la rue, dans le quotidien. Elle se nourrit de l’interaction avec un public non-averti (dans les deux sens du terme : pris par surprise et profane à ce type de démarche artistique).
Parti-pris :
Le but est de déstabiliser le spectateur en remettant en question sa réalité quotidienne par le biais de l’art.
Pour cela, il s’agit de créer un univers absurde en utilisant des objets issus de la réalité, réalisés en carton avec le mot qui le représente.
Nous avons décidé de faire directement référence au cinéma en recréant un faux tournage de film pour remettre en question le rapport réalité/fiction.
Le rôle des protagonistes doit donner de la crédibilité au faux-tournage afin que le spectateur ne sache pas quelle réaction il doit avoir face au sérieux de la mise en scène.
Références :
Rodolphe Dogniaux
Les mots qui représentent l’objet correspondant :
La caméra
La perche
Les projecteurs
Le décor (arbre, buisson, ciel)
Le clap
Guillaume Apollinaire - Les Calligrammes
Les différents objets seront représentés à l’aide des mots correspondants. La disposition graphique forme l’objet, ce qui permet d’allier l’imagination visuelle à celle portée par les mots.
Samuel Becket - Fin de partie
Cet auteur est le point de départ de la création du dialogue principal des acteurs. Il s’agissait de se baser sur un auteur associé au théâtre de l’absurde, en référence à notre parti-pris.
Le texte choisi est un extrait de la pièce de théâtre Fin de partie qui est connue pour manipuler les conventions théâtrales classiques (la fin est annoncée dès les premiers mots et est présente dans le titre même).
Afin de rendre le dialogue vraiment absurde, des morceaux de phrases choisies parmi différents textes extraits des écritures