Histoire contempo
Objets et méthodes de l’histoire
Plan du cours : 1. Qu’est-ce que l’histoire ? 2. Les sources 3. Le récit historique 4. Les usages
* 1. Qu’est-ce que l’histoire ?
Le mot « histoire » est une enquête sur ce qui se fait, ce qui se produit. « Les histoires ».
L’historien se confond avec le témoin → l’historien est témoin de quelque chose, capable d’en raconter l’histoire. ↔ Conception primitive.
Chez les grecs les deux notions se confondent, alors que chez nous il y a une dissociation entre historien et témoin, de plus en plus → être capable de parler de faits passés. * Isidore de Séville (VIIe siècle) « Etymologies » :
Il définit le mot « histoire ». L’histoire est la narration des actions accomplies par laquelle (la narration) on discerne (on distingue) ce qui s’est fait dans le passé. L’historien se rapporte à des faits et non plus des paroles, il y a une distinction entre historien et témoin. L’historien doit fait ses choix, tous les faits ne se valent pas. Voir l’histoire c’est aller partout sans aucune fatigue, voir tous les pays, participer aisément à toutes les guerres.
Paradoxe → l’historien est ce qui rend présent ce qui n’est plus présent → Travail de l’historien. Il répond à l’absence de la présence, il rend compte du passé en le rendant présent. * Grand Larousse (XIXe siècle – 1866)
« Récit ou suite d’actions, de faits ou d’évènements dignes de mémoire et chronologiquement ordonnées » (La chronologie est une invention médiévale) * Le Litré (1872) :
« Récit de faits, des évènements, relatifs aux peuples en particulier et à l’humanité en général ». Par l « relatifs aux peuples en particulier et à l’humanité » on entend une notion d’appartenance, et un destin collectif.
Voir et connaître :
Voir et faire voir.
Videre → principal travail de l’historien → faire voir / représenter, susciter l’émotion, faire revivre. * Michelet (écrivain)
Il fait vivre le passé, les positivistes sont contre