histoire de Gil Blas de Santillane
Alain René LASAGE, (1715, 1735).
Aventures multiples rocambolesques. Les personnages picaresques vivent de multiples aventures, jamais en repos, ils doivent toujours ce battre, philosophie de battant.
Idées de problématiques : Ce personnage est-il compris en héro ou en criminel ?
Ce personnage est-il un héros ou un anti-héros ?
Roman de chevalerie qui sauve sa belle, chevalier héros d’exception.
Personnage normal, sans adjuvants. Parodie des romans de chevalerie. Personnage intelligent, héroïsme ridicule. Récit rétrospectif > excellent narrateur, péripéties vivantes. Présent de narration : dans un récit au passé simple, il remplace un passé simple ce qui rend la scène vivante. Détails scatologiques > dégradation du héros. Théâtralité présente : « je feignis, je jouais si bien mon rôle » champs lexical du théâtre. Comparaison à la pièce de Molière, Le Médecin Malgré Lui. Renversement de situation : il se rend malade en voulant soigner son faux mal. Brigands : hommes charmants, sympathiques. Il montre du courage devant les femmes. Le commentaire est un travail d’argumentation. Brigand malgré lui, il n’est pas malhonnête, ou contre son gré. diptyque. Le roman picaresque espagnole se donne comme mission de critiquer les différences : institutions, société à partir de l’observation du picaros. Avec Gil Blas, la visée semble plus modeste, moins moralisatrice, les bandits qui vivent souterrain se comportent comme des gentils Hommes, bien élevés et recommandables. Leur univers n’a rien de choquant. La visée de cet extrait réside dans une farce comique, séduisante. LESAGE nous incite à rire des mésaventures de cet anti-héros, qui joue au chevalier servant, mais qui tremble de peur. Le roman tien à la fois du roman picaresque et chevaleresque en présentant une parodie.
Homme du commun, anti-héros.