Histoire de la patisserie
Aliment plaisir qui vient après le nécessaire, le gâteau s'élabore toujour avec les ingrédients les plus nobles. Farine la plus blanche, œufs, beurre fin sont souvents agrémentés d'essences odorantes concentrant la quintessence aromatique de divers fruits ou fleurs.La pâtisserie française s'est appuyée sur plusieurs influences étrangères avant de prendre son essor à partir du XVIIéme siècle. L'harmonie gustative des pâtisseries repose sur une dominante sucrée servie par diverses textures qui enchantent notre palais grâce à de subtiles associations de saveurs.Compte tenu de la grande variété des préparations, exceller en pâtisserie nécessite un long apprentissage ainsi que de multiples talents. Point d'orgue d'un repas festif, le dessert s'apparente très souvent à une œuvre d'art par essence éphémère. Embellie par des moules aux formes les plus élégantes qui permettent toutes les fantaisies, la pâtisserie s'impose comme une discipline majeure de l'art culinaire français. Si le Moyen Age a connu aussi les pâtissiers sous le nom « d’oublayeurs » ou
« d’oublieurs » ce n’est vraiment qu’au XVIII me siècle que la pâtisserie a pris sa physionomie délicate et au XX me siècle qu’elle a atteint, comme d’ailleurs tout l’art de la table son actuelle légèreté.
En tant que profession, la pâtisserie se trouve encadrée, d’un coté par la boulangerie, qui fait toutes sortes de gâteaux en dehors même de la galette des rois, de l’autre par la charcuterie, qui produit les friands et nombre de pâtés et articles analogues.
Il ne semble d’ailleurs pas que cette circonstance ait nui en qualité à l’art du pâtissier, dont les produits n’ont jamais été plus fins.
La guerre de 1914-18 a eu, entre autres conséquences, celle de modifier profondément les conditions de la vie économique et sociale. La raréfaction de la main-d’œuvre qui en est résultée, la réduction de la durée légale du travail corrélative à l’augmentation