Histoire de la poésie
Antiquité
Aux origines de la poésie le chant : la lyre grecque (mythe d’Orphée)
La poésie antique et l’épopée : L’Iliade et L’Odyssée d’Homère chez les grecs et Virgile chez les latins : L’Enéide
Pindare est le plus célèbre des poètes grecs lyriques : poésies chantées accompagnées de la musique d’une lyre : il composa des odes destinées à être chantées par des chœurs.
Chez les romains Phèdre développe après Esope chez les Grecs le type de la fable
Moyen-âge
Suite de la poésie épique avec les chansons de gestes : ex : chanson de Roland
La poésie lyrique développe La Fine Amor : l’amour du poète pour une dame inaccessible et lointaine chanté par les troubadours tels que Bernard de Ventadour
Rutebeuf est un poète de métier et non un jongleur : il développe le « je »( le « moi ») dans la poésie dans le type du dit.
Les grands rhétoriqueurs : deuxième moitié du XVeme siècle à la cour de Bourgogne selon eux la poésie est un métier qui s’apprend et qui doit mettre en valeur la langue : les plus célèbres d’entre eux : Jean Lemaire de Belges, André de la Vigne, Olivier de la Marche, Georges Chastellain… : ils utilisent des types tels que la ballade, la complainte ou le rondeau mais ils créent aussi des formes comme le blason ou l’épître.
D’autres cours développent la poésie notamment à Lyon avec Maurice Scève et Louise Labé qui développera l’expression lyrique des sentiments amoureux
La Renaissance
La Pléiade : le manifeste de ce groupe est La Défense et illustration de la langue française de Du Bellay (1549) : volonté d’enrichir la langue française par des traductions ou des néologismes et désir de hisser la poésie française à la hauteur des grands modèles antiques. Ils utilisent souvent le Sonnet qui a été valorisé à la renaissance italienne par Pétrarque mais ce sont les membres de la Pléiade qui lui donnent sa régularité avec l’alternance des rimes et l’utilisation des alexandrins.
La Pléiade est formée de