histoire de la première Guerre Mondiale
III / A l'arrière : mobilisation et souffrance.
A) L’État dans l'organisation de l'effort de guerre
La guerre est une course à la production d'armes. Le «champ de travail» devient le «champ de bataille». Les États bourrent le crâne de la population ; l'idée est : «Pensez guerre, manger guerre,boire guerre, vivre guerre !». Cette propagande de guerre mélangée à la censure limite énormément les pensées de la population qui ne voit pas le front comme il est réellement (Même si c'est surtout pour maintenir le moral des soldats et des familles). De plus on réclame de l'argent à la population notamment par des emprunts et les impôts qui augmentent pour les femmes, mais aussi aux alliés (dont la Triade = Fr+RU+Russie) et aux pays voisins. On fait croire que cet argent fera terminer la guerre... En résumé, l’État participe à la guerre au niveau économique, au niveau mental en limitant la liberté d'expression (diffusion interdite de «La chanson de Craonne») et au niveau de la mobilisation. (L’État appel les femmes et les enfants pour soutenir l'effort de guerre).
B) La mobilisation des civils en Europe
La première Guerre Mondiale donne une place centrale aux femmes. Elles remplacent les hommes qui sont au front. La mobilisation ne concerne pas que les soldats, elle touche toute la société de différentes façons :
La mobilisation de la main d’œuvre : il faut remplacer les hommes partis au front, ce qui pousse des femmes à travailler dans l'industrie, notamment les « munitionnettes » qui travaillent pour l'industrie d'armement (fabrication d'obus, de balles, de gaz, de masques à gaz..) mais aussi les « midinettes » qui travaillent pour l'industrie textile/couture ( fabrication des uniformes, confection des chaussons de repos..)
De plus, les femmes remplacent les hommes dans les exploitations, notamment agricole pour les récoltes dans les champs et minière dans les mines pour le charbon.
La mobilisation