Histoire de madagascar
Les Vazimba (ou Kimo) sont mentionnés dès 1652, par Flacourt, qui rapportait qu'ils avaient été exterminés une vingtaine d'années plus tôt. Déjà mythiques? Commerson cité par Buffon a assuré un peu plus tard qu'il survivait encore quelques groupes portant le nom de Vazimba disséminés au milieu des autres populations (au Ménabe, chez les Sakalava et dans le Nord-Ouest et le Nord-Est de l'Imerina). Ils cultivaient le riz et élevaient le zébu indien. Par ailleurs, on attribuait aux Vazimba l'érection des monuments mégalithiques, des dolmens et surtout des tumulus que l'on trouve sur l'île.
Entre le XIIe et le XIVe siècle, une seconde vague d'immigrants venant d'Indonésie (via les Maldives?) s'installe dans l'île pour y laisser une empreinte très forte. Ainsi, par exemple, la langue parlée aujourd'hui à Madagascar par toute la population, quelle que soit son origine, appartient au groupe des langues malaises, de la famille austronésienne. Créolisée sous l'influence de langue bantoues, apparaît proche d'un parler pratiqué à Bornéo. Ces nouveaux venus, qui vont d'abord se rendre maîtres d'une grande partie du plateau central, seront, par la politique de conquêtes ménée par l'un de leurs groupes, les Mérina, les vecteurs de l'unification du pays.
Les Mérina, connus à l'époque coloniale du nom de Hova, qui est en fait