Vendredi 25 avril 1986 en Ukraine. La centrale nucléaire se trouvait à 3km de la ville de Pripiat et à 15km de Tchernobyl. C’est deux villes sont incluses dans la zone de sécurité qui entoure la centrale. Cette zone décrit un cercle d'un rayon de 30 km, elle est censée être inhabitée et seuls les ouvriers de la centrale peuvent s'y déplacer. Ce jour-là, les ouvriers du bloc 4 ont reçu l’ordre de tester un système d’auto alimentation du réacteur qui pourrait permettre des économies d’énergie. A 1h23, les sécurités du système sont désactivées et l’expérience commence. Une série de détonations se produisent au cœur du réacteur. Le sol de la centrale se met à trembler. Les 1 200 tonnes du couvercle du réacteur sont soudain projetées dans les airs. Un jet surpuissant de vapeurs radioactives sont dispersent des tonnes d’uranium et de graffite à des centaines de mètres à la ronde, puis une gerbe de feu chargée de gaz et de particules en fusion s’élève à plus de 1 000m au-dessus de la centrale. La colonne contamine les nuages. Les pompiers interviennent sans protections et sont directement touchés par la radioactivité. 2 pompiers succombent dès la première nuit. Le lendemain, les habitants de Pripiat ne sont pas mis au courant de l'accident. Aucune mesure de protection n'est prise et la vie suit son cours. Très vite, Moscou apprend la catastrophe, mais la désinformation à l'intérieur du système soviétique est telle que le chef de l'état soviétique de l'époque Mikhaïl Gorbatchev mettra plus de deux heures avant de savoir ce qu'il se passe réellement. Des unités militaires sont envoyées sur place dans la précipitation mais les passants ne s'en préoccupent pas. Les militaires constatent que par endroit le taux de radiation dépasse les 1 röntgen (0,258 mC/kg). Une unité est envoyée au pied de la centrale, et les compteurs s'affolent. Rapidement, la population est au courant des dangers des radiations et une période de panique s'installe. Le gouvernement de