Histoire de l'architecture - egypte
Aspects de l’architecture : stabilité et forme. L’architecture encombre l’espace, elle est là en permanence d’où une grande responsabilité. La construction est d’abord utile puis esthétique. Les hommes créent l’architecture « inutile ». En effet, lorsque les hommes se sédentarisent ils veulent montrer leur présence avec les édifices mégalithiques, œuvres inutiles. Ce sont les résultats du travail d’une communauté. L’architecture doit aussi tenir compte des saisons, des cycles (pour semer par exemple). Les premières sociétés sédentaires ont besoin d’un calendrier. Compter le temps (avec les astres) est la première invention scientifique. Ces monuments inutiles ont donc quand même une fonction utile. Les bâtiments utiles, tels que les maisons d’habitation, sont très rudimentaires (les maisons d’Athènes sont en terre). La révolution néolithique se fait avec le réchauffement climatique. : la glaciation recule, on n’est plus obligé de suivre les herbivores car la végétation est désormais quasi-permanente. Ces sociétés ont pu s’apercevoir qu’il existe trois points essentiels pour assurer la survie sur le lieu de résidence :
- l’eau
- la terre féconde
- le souci de sauvegarder, de protéger le territoire (défense) Une mémoire collective se fixe mais elle reste très floue. Lorsqu’on apprend l’architecture à ses contemporains, cela se fait de maître à élève jusque dans le Moyen Age. La transmission suppose qu’on emmagasine ce savoir du moment qu’on possède l’écriture (différence entre la civilisation maya et aztèque par exemple). L’écriture est la plus grande invention de l’intelligence humaine. L’histoire de l’Egypte pharaonique par exemple existe grâce à la demande d’un des derniers Pharaons, Ptolémée, à un érudit, Maletone, d’écrire la succession des Pharaons d’Egypte. Ce dernier l’a fait sur les murs des temples. Après Djeser les inscriptions gravées disparaissent des murs du caveau royal. On a accumulé dans la bibliothèque