Histoire de l'ump
Issue d'Alternative en 2002 l'UMP est créée le 23 avril 2002 suite au premier tour de l'élection présidentielle et en vue des législatives de la même année, afin d'« unir les forces politiques de toutes les droites ». Elle est d’abord nommée « Union pour la majorité présidentielle » pour soutenir le président. Une fois les élections passées, ce nom perd sa raison d'être et est donc changé. Pour renommer ce parti, il y a eu des débats. Le premier président Alain Juppé proposa de nommer ce parti « La Maison Bleue ». Au final il est choisit de conserver le sigle, déjà bien connu des français mais de changer la dénomination en « Union pour un mouvement populaire », lors de son congrès fondateur le 17 novembre 2002 au Bourget. Le RPR et DL sont dissous à l'intérieur de l'UMP. Il est rejoint à sa création par deux tiers des députés de l'Union pour la démocratie française (UDF). Ce parti cherche donc à être un rassemblement de tendances gaullistes, libérales et démocrates chrétiennes de la droite française. Au congrès du Bourget, le 17 novembre 2002, Alain Juppé est élu premier président de l'UMP. Mais refusant d’entrer au gouvernement, le parti permet à Juppé de mener a distance une lutte contre son principale rival, Nicolas Sarkozy appartenant au même parti. Les années 2003-2004 font alors de l’UMP un de ses principaux théâtres de ce combat féroce entre chiraquiens et sarkozystes. Le 28 novembre 2004, au Bourget, Nicolas Sarkozy devient le deuxième président de l'UMP. Cela lui permet de rivaliser à distance avec Jacques Chirac, le nouveau président de l'UMP n'a alors plus qu’un seul objectif à savoir l'élection présidentielle de 2007. Le mouvement entreprend alors un vaste chantier de modernisation et de réflexion interne afin d'élaborer le programme présidentiel et législatif de Nicolas Sarkozy, le parti abandonne alors toute référence gaulliste. Nicolas Sarkozy gagne les présidentiel et démissionne de la présidence du parti deux jours avant