Histoire de l'Argentine
En 1829, le général Juan Manuel de Rosas, un riche caudillo s’impose comme gouverneur de la province Buenos Aires. Il contraignit tout le pays, avec l’aide d’une grande partie du peuple ainsi que l’élite de Buenos Aires, à une dictature de fer jusqu’en 1852. En effet, il fut renversé par un de ses anciens alliés Justo José de Urquiza. C’est le début de la renaissance économique. Expansion de l’élevage ovin, vente de la laine, début des chemins de fers, incitation à l’immigration européenne…, tout cela établit les bases de l’Argentine moderne.
En 1912, le suffrage universel, secret et obligatoire entre en vigueur. Les femmes et les étrangers en sont encore privés. Le pourcentage de votant passe de 9% à 20%. Le candidat radical Hipólito Irigoyen accède au pouvoir en 1916 grâce au suffrage universel. Il met fin à l’oligarchie et permet une importante démocratisation. Il sera réélu en 1928 et renversé par l’armée en 1930 sui te à son incapacité à faire face à la crise économique.
Les années 30, la décennie infâme, ont été marquées par des changements économiques et sociaux, alors que le régime politique oscille entre autoritarisme et clientélisme. Juan Domingo Perón est nommé, de 1944 à 1945, vice-président de la République ainsi que ministre de la guerre et secrétaire d’Etat au travail. Sa popularité grandissante inquiéta sérieusement des concurrents. Il sera démis de ses fonctions et incarcéré en octobre 1945. Les ouvriers manifestent par milliers dans les rue de Buenos Aires. Ils obtiennent gain de cause et