L’histoire, démarche intellectuelle, la création artistique. L’art se goûte, s’écoute, se regarde, stimule les sens… A quoi sert-il d’en faire l’histoire? Il se développe des politiques de patrimoine, de nouveaux musées s’ouvrent (Louvres-Lens, musée Pompidou à Metz) avec des enjeux touristiques, économiques, échanges internationaux. Autour de l’histoire de l’art, il y a des enjeux politiques (crainte de la disparition des manuscrits conservés à Tombouctou, destruction des bouddhas d’Afghanistan).

Au XIXème siècle, il n’y avait que 5 arts: sculpture, architecture, culture, peinture, musique.
Au XXème siècle, ces catégories des beaux-arts se sont développés: architecture, sculpture, arts visuels, musique, littérature (poésie), les arts de la scène, cinéma, arts médiatiques (radio, tv, photo…), la BD. Les autres arts peuvent être les jeux vidéo, la gastronomie…

Les autorités publiques mènent une politique de démocratisation culturelle afin de rendre le plus accessible possible les chefs d’œuvre artistiques (le patrimoine) à ceux qui sont plus éloignés (milieux défavorisés, enfants) dans le but d’assurer la plus vaste audience possible et de faire connaitre les chefs d’œuvre.

Art de la préhistoire

L’histoire des techniques manuelles qui ont permis à la race humaine de dominer son environnement commence il y a plus de 2 millions d’années en Afrique centrale quand pour la première fois des hommes transforment des pierres, des galets en outils rudimentaires. Ces premiers outils sont fabriqués par des créatures semblables à l’homme, homo habilis (l’homme capable).

Au fur et à mesure de ce développement, l’homo erectus obtient des outils de plus en plus élaborés, efficace en taillant des éclats sur la pierre pour lui donner des bords coupants. Ce sont les membres de l’espèce homo erectus qui maitrise le feu, ce qui marque un pas en avant dans leur civilisation. Ces mêmes hommes développent une grande partie d’outils à usage multiple: haches taillés, haches polies…