La condition des terres au Moyen âge.

Intro: Dans l’Histoire le MA constitue une période décisive: sans lui nos mode de pensées et de vie seraient essentiellement différents. Cette ère, une des plus importante de notre histoire « en duré » s’étend sur un millénaire, du 5e s ( 476 avec déposition de Romulus augustule: chute de l’empire romain) au 15e s (chute de Byzance 1454). À cette époque la terre constitue un des éléments les plus prestigieux du patrimoine d’un individus. En effet, la terre est tout, elle fournit la nourriture a la quasi-totalité de la population et la propriété, synonyme d’un pouvoir autant économique que politique permet de souder des alliances ou de déclencher les guerres les plus meurtrières. La terre qui avant le 10e s, n’est que sauvage et hostile va connaitre une mutation importante a partir du milieu du 10e s: l’accroissement démographique contraignant à une augmentation substantielle de la production agricole implique un remodelage du paysage par l’humain, ce qui se caractérise par une immense campagne de défrichage. Cette étape marque un tournant dans l’histoire de l’occident, on peut dire qu’elle est le fondement de sa puissance. Du grand domaine carolingien jusqu’au fief féodale, l’organisation de la terre a connu tout au long du Haut Moyen âge et de l’époque féodale des bouleversements importants. La question de l’hérédité des fiefs en représente une des révolution capitale. S’il est entendu que c’est la noblesse qui possède l’hégémonie sur le droit de propriété, c’est sans compter sur le clergé ou même sur certains paysans comme nous pourrons le voir. Dès lors, nous pouvons nous demander à qui appartient effectivement la Terre et se qu’elle représente pour son possesseur. Nous analyserons cela tout d’abord avec le point de vue du partage de la propriété et de l’organisation territoriale puis ensuite par l’aspect politique et économique qu’elle