III L’histoire des lunettes

1)Les bésicles
Les bésicles étaient dotées de verres biconvexes et s’adressaient tout d’abord au presbytes, autrement dit aux plus âgés.
On enchâssait deux lentilles rondes dans deux cercles le plus souvent de bois ou de corne, surmontés chacun par une tige. Ces deux tiges formaient un angle fixé par un clou. Ainsi les appelait-on familièrement les « clouants». Ces lunettes étaient disgracieuses, parfois lourdes et pour s’en servir on devait les tenir d’une main devant les yeux. Les clouants ont été utilisé pendant environ 100 à 150 ans et on peut considérer qu’ils ont disparu après 1500 pour être remplacés par des lunettes plus confortables. Les bésicles à pont arrondi n’étaient pas très stables. On a dut chercher un autre moyen de fixer les lunettes sur le nez. On fixa des rubans ou des ficelles aux parties latérales des montures de telle sorte que les lunettes soient accrochées autour des oreilles. Les chinois ont même apporté une innovation très ingénieuses: ils ont fixé un poids au bout du fils qui en pendant derrière les oreilles empêchait les lunettes de tomber du nez.

 bésicles 2)Les lunettes à tempes
450 ans après l’apparition des premières lunettes on a eu pour la première fois l’idée de fixer les lunettes contre les tempes au dessus des oreilles au moyen de branches. ’opticien parisien Thomin réalisa en 1746 une monture à laquelle furent appliqués latéralement deux branches. Quelques années plus tard (en 1752), un autre opticien londonien connut un moment de gloire: il avait prolongé les branches latérales et les équipa d’une articulation. Les branches articulées étaient nées. Les pièces ajoutées passèrent au dessus des oreilles et améliorèrent ainsi le maintien. Ces lunettes furent appelées lunettes tempes ou lunettes à oreilles.


Lunette à tempes


Lunettes à branches pliantes

3)Le monocle
Le monocle apparaît sur un portrait du Pape Léon X en 1517. Sur ce tableau, on peut constater que le verre