Partie 1 : La Révolution et les fondements des institutions de la France contemporaine

Chapitre 1
L’enclenchement du processus révolutionnaire

* Section 1 : L’annonce de la convocation des Etats Généraux : une bonne nouvelle et une grande espérance

I) Le déchainement de l’Opinion

La nouvelle de la convocation des EG a été perçue comme une excellente nouvelle et a déclenchée une très grande espérance. La dernière datait de 1614 (175 ans plus tôt)
La révolution, dans une tradition millénariste a pris un aspect religieux.
Septembre 1788 marque un tournant : Une campagne a lieu et Louis XVI a laissé la parole libre pour l’expression des idées. → Nombre très importants d’écrits en particulier de la bourgeoisie et plus particulièrement des hommes de lois.
Dans leurs brochures, les Parlementaires voient leur popularité s’effondrer car ils ont trop mis en avant les intérêts des classes. L’Assemblée de Vizille sert d’exemple avec comme revendications de campagne : * Le doublement des députés du TE (300 clergé ; 300 noblesse ; 600 TE) * Le vote par tête (≠ voter dans des réunions séparatiste mais dans une grande assemblée qui réunit tous les députés) qui est nécessaire à l’efficacité du doublement.
Formation du parti national ou patriote pour soutenir la Campagne parmi lequel on compte quelques nobles libéraux (Lafayette, Condorcet, Lepelletier de Saint Fargeau)
A l’intérieur de ce parti national, le comité des 30 orchestre la campagne et ses membres deviennent les meneurs de la Révolution en organisant la propagande en créant des liens avec de nombreuses entreprises locales (que l’on appellera les Clubs)
Question de la Franc-maçonnerie : beaucoup lui ont prêté un rôle important mais cette formation avait une tendance noble, était étalée au grand jour et n’était pas anti religieuse : elle n’est certainement pas un déclencheur de la révolution.

Cette campagne est marquée par la publication de centaines voire milliers de libelles parmi