histoire du monde
I. La mondialisation : les pour et les contre.
II. L'architecture des institutions internationales actuelles.
III. La fin de la vision exclusivement libre-échangiste de la gouvernance mondiale.
IV. Une utopie pour avancer.
Le but de cet exposé est de prendre conscience du besoin de lagouvernance mondiale, une notion qui assurerait une structure de prise de décision sur les questions concernant l'humanité dans son ensemble, et qui serait aussi légitime qu'efficace.
Dans cette démarche, nous allons d'abord présenter les approches existantes de la mondialisation et les effets qu'elle produit, car ceci représente l'objet même de la gouvernance que l'on veut instaurer (partie 1). Ensuite nous passerons en revue les organisations internationales (notamment l'OMC) et les difficultés qui relèvent de leurs compétences, légitimité et efficacité (partie 2). Dans la troisième partie, nous allons exposer les insuffisances de la doctrine du libre-échange qui a structuré la mondialisation jusqu'à présent, et les réponses possibles proposées face au défi de la mondialisation et aux difficultés de mise en œuvre d'un système qui satisferait toutes les parties prenantes. Enfin, nous allons mettre en perspective une nouvelle vision de la gouvernance mondiale telle qu'elle est proposée par les auteurs de l'article de référence, et nous ferons une conclusion sur les propositions et les avancées réelles
[...] Comme nous venons de le voir, les problèmes posés à la gouvernance mondiale actuelle dépassent largement le seul cadre des échanges commerciaux. Il est important de remarquer que dans les années 1950, le libre-échange faisait l’objet d’un consensus international parce que l’objectif était d’ouvrir les économies aux échanges internationaux. Mais aujourd’hui, il y a une sorte d’enchevêtrement d’objectifs lié à l’évolution de la donne internationale et aux intérêts propres de chacun, et ces objectifs ne se structurent pas autour d’une