Histoire du ollie en skate
Historique[modifier]
Le ollie a été inventé par Alan « Ollie » Gelfand, en 1978, sur les rampes dont il était adepte. Le ollie fut pratiqué en rampe jusqu'en 1981, lorsque Rodney Mullen entra le premier ollie sur du plat (en flat).
Dès lors, les skateboarders ont commencé à se jouer des obstacles de la rue beaucoup plus facilement. En effet, jusqu'alors, ils devaient sauter en « boneless », une technique bien plus périlleuse, ou en « no comply ».
Mouvement à effectuer[modifier]
Le mouvement à effectuer est le suivant : il s'agit tout d'abord de claquer le « tail » (arrière de la planche). L'avant de la planche monte. Après cela, il faut gratter le grip avec son pied avant tout en montant les genoux pour faire décoller l'arrière de la planche.
Une façon d'entrer un ollie plus haut et plus facilement se base sur la troisième loi de Newton (loi de l'action et de la réaction). Cette astuce consiste, lors de la première phase de la technique, à abaisser le tail jusqu'au sol. Si la force est exercée convenablement, la force de réaction issue du sol fera littéralement rebondir le tail, le faisant s'élever beaucoup plus facilement. Cette astuce n'est pas indispensable, mais facilite énormément la réalisation de nombreux « tricks ». Faire claquer l'arrière de sa planche afin de le faire rebondir s'appelle « popper ».
La vitesse n'est pas nécessaire pour effectuer un ollie. Celui-ci peut même se faire à l'arrêt. En effet, seules la technique et la réaction du sol comptent pour faire décoller la planche. Toutefois, il est parfois plus facile de popper lorsqu'on est en mouvement.
Les caractéristiques physiques du skateur, notamment sa taille et la puissance de détente de ses jambes, influent directement sur la hauteur de ses ollies (comme pour la hauteur des sauts au basket-ball par exemple), mais le principal facteur qui influe sur la hauteur est le timing et la