Histoire du rhum
A la Martinique, le mois de Février marque le redémarrage de l’activité sucrière et rhumière : coupe de la canne et mise en marche des distilleries.
Notre Secret :
Produire dans le simple respect des traditions de la Martinique.
Aujourd’hui encore, plus de la moitié des cannes qui approvisionnent nos distilleries est coupée à la main, puis acheminée par chariots jusqu’aux propriétés.
Coupée au ras du sol, la canne repoussera en 1 an pour donner une nouvelle tige de 2 à 4 mètres. Le même plant se renouvellera pendant 7 ans.
· La réception des cannes :
A leur arrivée à la distillerie, les cannes sont pesées, contrôlées (mesure du pH et de la teneur en sucre), et déchargées sous le portique.
Afin de faciliter l’extraction du jus, elles seront ensuite hachées et défibrées avant le broyage. · Le broyage :
La canne est broyée par une batterie de moulins. Pour une meilleure extraction, la canne est aspergée d’eau après chaque broyage. Le jus de canne (ou vesou) récolté dans des canaux est filtré puis pompé jusqu’aux cuves de fermentation.
La bagasse (fibres restant après extraction du jus) sert de combustible pour alimenter les fours qui chauffent l’eau des chaudières et la transforment en vapeur.
La vapeur alimente :
- la machine à vapeur qui actionne les broyeurs,
- les turbos alternateurs qui fournissent l’électricité pour la propriété,
- les colonnes à distiller.
Broyeurs · La fermentation :
La distillerie La Mauny possède 36 cuves de fermentation d’une capacité de 30 000 litres chacune. Celle de Trois Rivières compte une quinzaine de cuves de contenance similaire.
Lors de la fermentation, sous l’action des levures, le sucre, présent dans le jus de canne, est transformé en alcool ; on obtient, au bout de 24 heures, un vin de canne titrant environ 4 à 5% vol.
Une cuve de 30 000 litres de jus donnera, après distillation,