Histoire du statut de l'artiste
Statut de l’artiste
M. Magnier
Corporation fondées au XIIIème.
Le savoir est divisé en deux catégories depuis la période carolingienne :
Les arts libéraux, disciplines considérées comme intellectuelles. Comprend le trivium : concentre trois arts liés à l’usage de la langue, la grammaire (art de bien écrire), la logique (art de bien penser), la rhétorique (art de bien parler). Comprend également les disciplines liées à l’usage des nombres : l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie, la musique.
La particularité des arts libéraux sont qu’il s’agit de toutes les disciplines qui sont enseignées dans les universités.
Art mécanique, disciplines ne relevant pas directement du travail de l’esprit.
Les arts mécaniques sont transmis et enseignés dans les guildes/corporations.
Définitions datant du haut Moyen-âge (VIIIème siècle).
Cf. Boileau p.127 : réglementation de l’entrée des apprentis dans l’atelier du maître.
p.130 : réglementation des techniques, usage religieux des autres.
Le code de la corporation laisse peu de libertés aux artistes.
Les prudhommes de la corporation établissent si une personne est digne d’entrer dans cette corporation sur étude du chef d’œuvre présenté par celui-ci.
Ce système est établi dans toute l’Europe à travers le XIIIème et le XIVème siècle.
A Florence apparaissent des guildes de plusieurs savoir-faire apparemment dissociés parce que ces guildes utilisent les mêmes matières premières.
A Brugge, la majorité des peintures se fait sur le vélin (cuir) -> les peintres sont dans la même corporation que ceux qui travaillent le cuir.
La plupart des apprentis entrent très tôt dans l’atelier du maître (7/8 ans), dès qu’ils sont en âge de faire les premières tâches. On peut entrer dans l’atelier jusqu’à 13/14 ans et on y reste pendant 7/8 ans. Les apprentis sont prêts à présenter un chef d’œuvre et entrer dans la corporation à partir de 17/18 ans.
Au XVème siècle, le support principal de la peinture est le bois (le