Chap.1. La « découverte » du Tabac.

Au commencement étaient les ÉPICES.

Depuis que les Romains ont goûté aux ingrédients, brûlants ou stupéfiants, piquants ou enivrants, venus d’ORIENT l’Occident ne peut plus se passer d’« ESPICERIES ».

Les épices sont réputées excellentes pour la cuisine, mais aussi pour la médecine : les médicaments et les épices sont donc en vente chez l’APOTHICAIRE – ÉPICIER de la fin du Moyen Âge.

Dès avant l’ère chrétienne, la mystérieuse

ROUTE de la SOIE

apportait de Chine le précieux tissu, à travers les steppes et les déserts de l’Asie centrale
.

Pendant dix siècles
(de la chute de l’empire romain d’Occident, en 476, jusqu’à celle de l’empire romain d’Orient, en 1453),

les ÉPICES et la SOIE, venues d’ORIENT

sont des denrées aussi recherchées que coûteuses.

Les conquêtes de l’ISLAM, à partir du VIIe siècle, ajoutent un obstacle aux échanges Orient – Occident.

Les CROISADES des XIe au XIIIe siècles, n’avaient pas que des motivations religieuses.
La quête des richesses de l’Orient n’y est pas étrangère.

À partir du XVe siècle, les temps changent !
C’est l’âge de la Renaissance des Arts, et du
Progrès des Sciences.

Astronomes et mathématiciens remettent en question la vision géocentrique d’une Terre, centre de l’Univers :

ils démontrent que la TERRE est RONDE, et que c’est elle qui tourne autour du SOLEIL.

Alors, pourquoi attendre
- que les marchands amènent d’Orient en Europe, ou
- que les navigateurs aillent chercher à grands frais les ÉPICES et la SOIE,

aux INDES « ORIENTALES »?

Puisque la Terre est ronde, il suffirait de naviguer vers l’Ouest, à la recherche des

INDES « OCCIDENTALES ».

Des estimations trop optimistes sur la distance entre l’Europe et le Japon (Cipangu) et la Chine (Cathay),

incitent CHRISTOPHE COLOMB à tenter le voyage… et il y arrive, en 1492, … mais pas où il croit arriver !

Sans le savoir, et sans