Il y a des millénaires de cela, grâce aux découvertes archéologiques nous avons pu constater que la vigne fut cultivée pour la première fois dans les régions du Caucase et de Mésopotamie. Ensuite, elle apparut dans la région du Nile où elle était cultivée par les égyptiens et les phéniciens. Dans le bassin méditerranéen la culture de la vigne s’est pleinement épanoui grâce notamment à l’impulsion des Grecs et des Romains. Les grecques ont effectué des échanges de vins et ont planté de la vigne dans leurs colonies de la Mer Noire jusqu'en Espagne. Les romains ont eux aussi planté de la vigne dans les vallées du Rhin et de la Moselle (qui sont devenues par la suite les grandes régions de l'Allemagne et de l'Alsace), dans le Danube (de nos jours la Yougoslavie, la Hongrie et l'Autriche), et dans le Rhône, la Saône, la Garonne, la Loire, et la Marne (ce qui définie les régions françaises tel que le Rhône, la Bourgogne, la Loir, et la Champagne, respectivement). Le rôle du vin pour les chrétiens a été de maintenir l'industrie après la chute de l'Empire Romain, et les ordres monastiques ont préservé et développé la plupart des plus grandes zones géographiques productrices de vin dans l'Europe. Le premier vignoble français s’implanta à Massalia (Marseille), les phocéens apportèrent près de 600 ans avant Jésus Christ, mais c’est grâce à l’arrivé des romains que l’expansion se réalisa et conquit toute la Gaule. Le christianisme qui a été le propagateur de la vigne, en 816 le Concile d’Aix-la-Chapelle encourage les viticultures épiscopales et monastiques. Le vin était quant à lui, indispensable au sacrement de l’Eucharistie, et il est considéré par l’Eglise comme une monnaie d’échange, un élément de force économique et un moyen d’honorer les hôtes de marque (Rois et grands Féodaux). La viticulture ecclésiastique, jusqu’au moyen-âge, a nourrit la puissance et la gloire de l’Eglise romaine, et la France monarchique a définitivement adopté l’entretien des vignobles comme