Histoire et enjeu du monde contemporain
Document 1 : B. Chavance, Le système économique soviétique de Brejnev à Gorbatchev, Circa Nathan, Paris, 1989, p. 42-49. Document 2 : F. Seurot, Le système économique de l’URSS, PUF, Paris, 1989, p. 284-293. Document 3 : Le tableau de Stackelberg. Document 4 : M. Bonnefous, « L’histoire sans fin recommencée. Réflexions sur la thèse de Francis Fukuyama », Politique Etrangère, n° 3, 1992, p. 645-646.
DOC 3 : acheteur \ vendeur un acheteur quelques acheteurs beaucoup d’acheteurs
un vendeur monopole bilatéral
quelques vendeurs monopsone contrarié
beaucoup de vendeurs monopsone pouvoir
acheteur monopole contrarié croissant monopole oligopole bilatéral
oligopsone
oligopole
concurrence
DOC 4 : Simple, en apparence, est la thèse de Francis Fukuyama. Il l’expose dès le début de son livre, avec netteté mais laissant pressentir qu’elle a ses limites. Qu’est-ce donc, d’après lui, qui fait le moteur de l’histoire ? D’abord, le besoin économique, source de désirs matériels sans cesse accrus par l’insatiabilité de la nature humaine, que les progrès de la science et l’organisation des sociétés concourent à satisfaire. En second lieu, la soif de reconnaissance, qui conduit à affirmer sa personnalité et exiger le respect. Le premier point est banal, le second mène l'auteur à des interprétations philosophiques fort intéressantes, mais parfois réductrices. Vient ensuite son analyse de l'état du monde. Partout triomphe la démocratie libérale — sous la double forme d'une vie politique s'exprimant par des élections et du libéralisme économique — car elle permet, mieux que d'autres formules, de répondre aux ordres de nécessité énoncés : besoin économique et soif de reconnaissance. Y at-il un au-delà historique ? Non, puisque ce système permet de gérer les sociétés de façon juste et efficace, si bien que les hommes n'iront point chercher d'autres recours. Ainsi schématisée, la théorie