histoire et memoire
MASTER MEEF1 MR PATRICK GARCIA
EPREUVE D’ANALYSE DE SITUATION PROFESSIONELLE
Enseigner la seconde guerre mondiale. L’historien et la mémoire
Introduction :
Dans un premier temps, le sujet nous incite à planter le cadre d’un enseignement général du conflit de 39-45. Entendons par là, la mise à distance par la narration des faits marquants, des ruptures chronologiques et de la nature des intervenants, des « marqueurs de mémoires ». Cette partie de l’enseignement n’est pas directement concernée par la réflexion sur l’histoire de la, les mémoires puisqu’on pourra déterminer de façon chronologique, factuelle, l’évolution du conflit et sa nature de « guerre d’anéantissement ». Depuis l’invasion de la Pologne (1er septembre 1939) et la déclaration de guerre de la France et du royaume uni à l’Allemagne et aux puissances de l’Axe. On distingue trois temps qui ont déjà été évoqués dans le programme de troisième et qu’il s’agira de rappeler ici, jusqu’à la victoire finale des alliés et la capitulation du Japon (le 2 septembre 1945).
-1939/41 : Les victoires de l’Axe (Blitzkrieg, Einsatzgruppen en Russie, Débuts du génocide Juif (Shoah- petit Larousse 2004/auparavant Holocauste) et Tsigane, Pearl Harbour, Camps d’extermination, Camps de concentration, « la Solution finale »….)
-1941/42 : L’entrée des Etats Unis en guerre (une guerre mondiale), rafle du Vel d’hiv, Le tournant de la Guerre, La Grande Alliance, Trois batailles majeures : Midway, El Alamein, Stalingrad.
-1943/45 : La victoire des alliés, Les débarquements (Normandie et Italie), la capitulation et le suicide d’Hitler, Le projet Manhattan : Hiroshima et Nagasaki (6 et 9 aout 45), les procès de Nuremberg et Tokyo.
En effet c’est bien dans ces bornes admises que s’introduit la relation plus complexe des historiens à l’évènement, aux évènements, aux acteurs, aux forces théoriques qu’ils sous tendent dans la posture de tel ou tel Etat dans le conflit, et enfin aux