Histoire litterature francaise
Première partie
le Moyen-Âge
Chapitre 1: Les chansons de geste
La société féodale qui dura cinq siècle (IXe - XIIIe) était fondée sur deux grands principes: l’honneur et la foi. La décomposition de la puissance à la mort de Charlemagne, l’insécurité générale qui en résultat tout au long de se IXe siècle, les incursions incessantes des étrangers normands et arabes, contraignirent les ruraux et les citadins à se mettre sous la protection d’un Seigneur. Ainsi s’établit la féodalité, i.e. le morcellement du sol et du pouvoir entre d’innombrables souverains locaux. Les Seigneurs sont souvent prompts à la guerre, sensuels, bref de vrais barbares retranchés dans leur donjon. C’est ainsi que dans cette société instable va naître la pratique d’un sentiment nouveau: l’honneur. Cependant réduit à ce seul principe, le monde d’alors eût risqué d’être la proie de la force brutale. C’est ici que l’Eglise exerça son influence modératrice et mit un peu de bonté dans les actes et dans les cœurs. La crainte de la damnation pour une grande majorité va réfréner le déchaînement des instincts; tout ce qui est rite matériel est scrupuleusement observé (jeûne, pèlerinage, fondation de couvent, croisade, aumônes…).
1.- ORIGINE DES CHANSONS DE GESTE
Les œuvres préférées de cette société féodale étaient les CHANSONS DE GESTE (i.e. « d’exploits »). Elles sont nées au XIe s., des moines sur les routes des pèlerinages et des croisades content aux voyageurs l’histoire de leur église, des reliques dont ils montrent les châsses, ils parlent des guerres, des Sarrasins et de Charlemagne. Tout ceci va tenter l’invention des trouvères. Ceux-ci vendent à des jongleurs leur récit qui vont les chanter dans les fêtes accompagnés de la vielle. Essayons de voir maintenant comment a pu naître La Chanson de Roland, la plus ancienne de nos chansons de geste, et aussi la plus belle.
2.- LA CHANSON DE ROLAND
Peu d’éléments