Histoire Moderne
[un matin devant la porte du Louvre, Édouard Debat-Ponsan (1880)]
I) La guerre des civils
A. Les souffrances du royaume 1. L'hideuse familiarité avec la guerre
En 1525 ce sont les provinces françaises qui sont les principaux champs de guerres. (Clément Malraux poète engagé auprès de ce conflit) 2. Du sang, des larmes et des écus...
Les citoyens du royaume doivent participer a l'effort général. En 1558 la Taille est montée a 6.75 millions de livres. En 1549 le roi exige le règlement du « taillon » (pour financer la gendarmerie). Les populations périphérique et « menacées » voient augmenter la demande d'achat militaire.
Le pouvoir royal va essayer de mettre en place de nouveaux impôts : La gabelle (impôt sur le sel). En 1541 le roi met en place des greniers à sel. Les populations paient des impôts pour pouvoir prendre du sel.
En 1541-1542 on remarque dans la région d’Angoulême des soulèvements de paysans qui s'appellent les pitaux. Il y a aussi la révolte de Guyenne contre la gabelle. Le lieutenant général du roi est assassiné, cette révolte prend une ampleur sans précédent en France.
Le parlement de Bordeaux est accusé de ne pas avoir tenu la province. Le roi profite de cette « erreur » pour dénoncer son impuissance.
Les aides (impôts sur le blé, le vin...) vont connaître une augmentation considérable (5 million en 1529 a 13,5 millions en1559)
B. Vers une société d'inquiétude et de défiance
1. Les blessures du cœur
La concorde doit être révisée : certains souffrent pendant que les autres profitent. A Lyon en 1529 a lieu une manifestation de ces tensions sociales. La récolte est beaucoup moins importante que les valeurs précédentes, ce qui engendre une augmentation du prix du blé (presque x2) qui entraîne un triplement du prix du pain. Les paysans se lèvent contre les bourgeois, les religieux et les hauts fonctionnaires, et les accusent de garder beaucoup de blé dans leur greniers. Des