Histoire politique contemporaine

Introduction

Le terme politique désigne ce qui a trait à l'exercice du pouvoir dans un état. Étymologiquement, c'est le gouvernement de la cité. Quand on parle d'histoire contemporaine, il est admis qu'on fait allusion aux 75 ans qui nous précèdent. Ici, contemporaine désigne la période de 1789 à 1958, soit l'histoire constitutionnelle du droit français. Cette histoire est rythmée par diverses expériences, monarchiques, césariennes et républicaines. C'est aussi une histoire ponctuée par des mouvements balanciers.
On peut également noter une très grande instabilité des régimes, à la différence du Royaume-Uni ou des USA qui n'ont pas connu autant de changements.

La constitution se définit par l'ensemble de règles suprêmes fondant l'autorité étatique, organisant ses institutions, lui donnant ses pouvoirs, et lui imposant des limites.
La constitution est en généralement écrite, si elle ne l'est pas on parle de coutume, de constitution coutumière. C'est en effet à partir du XVIème siècle que la forme écrite de certaines règles constitutionnelles auxquelles on voulait donner un caractère obligatoire a été privilégiée.
Par ailleurs, ces règles peuvent avoir un statut très différent : être écrites ou non, avoir une valeur juridique différente (certaines seront juridiquement supérieures à d'autres).
La constitution peut être souple ou rigide c'est-à-dire plus ou moins complexe à modifier (par la loi). Contrairement à une idée répandue, la constitution n'a pas toujours une valeur juridique supérieure aux autres règles de droit dans un ordre juridique donné. Certaines constitutions sont qualifiées de souples car une simple loi suffit à les modifier. → C'était le cas des Chartes constitutionnelles françaises de 1814 et de 1830.
A l'inverse, les constitutions dites rigides ne peuvent être modifiées que par des lois spéciales, les lois constitutionnelles. Derrière la constitution, il y a aussi la notion de pouvoir