histoire, vipère au poing
A la mort de leur grand-mère, leurs parents sont donc obligés de rentrer en France pour s'occuper de leurs deux fils, Jean et Frédie qui font alors connaissance de leur jeune frère Marcel né en Chine. La vie prend un tout autre tournant, « Grand-mère mourut, ma mère parut, et ce récit devint drame. »
Leur mère apparaît vite comme cruelle, autoritaire et sans amour pour eux. Va commencer alors une longue période de soumission, de privation, de maltraitance et d'humiliation. Leur mère est vite rebaptisée Folcoche, contraction de « folle » et « cochonne ». Jusqu'à la fin du récit Mme Rézeau ne sera plus que mentionnée par ce surnom. Folcoche va assurer sa domination sur ses trois fils en les affaiblissant physiquement (plus de chauffage ni d'édredons, rationnement, terrain de jeu limité) et moralement en s'immisçant dans leur vie privée par le biais de la confession publique après la prière du soir et en les humiliant constamment (cheveux tondu, port de sabots, ratissage du jardin pendant les récréations...) en affichant toute fois une préférence pour le benjamin, Marcel semant ainsi la discorde entre les frères. Cependant Folcoche tombe malade et se fait hospitaliser d'urgence. Son royaume, ses règles strictes qu'elle avait imposées à la Belle-Angerie et à sa famille vont peu à peu s'effondrer. A son retour, les enfants ont grandi, ce sont des jeunes adolescents. Folcoche se rend vite compte qu'elle ne peut revenir sur ce qu'elle avait gagné. Elle va alors changer de tactique et semer la discorde entre les frères pour tenter de les diviser. Elle va sauter sur l'occasion d'une invitation d'un camarade de son époux pour éloigner de la demeure familiale son mari et ses deux fils ainés, gardant près d'elle Marcel. A leur retour, tout a changé, le précepteur est remplacé par un autre plus strict choisit par Mme Rézeau pour « mater » les enfants. En outre, Marcel a