Nous apprenons au début du texte que le bramin est un professeur aisé et cultivé (« très savant », « il était riche » (l.2)). Dans les lignes 10 à 40, « ah mon révérend père » (l.27) qui montre qu’il est un homme respecté et important La distorsion qui apparait est que malgré le fait que le bramin soit cultivé dans tous les domaines et appartienne à un milieu aisé, il est malheureux. En effet étant curieux il se pose des questions sur le monde qui l’entoure. Mais ne trouvant pas de réponses aux questions existentielles que les gens et lui-même se posent et se sent « confus », « honteux » et malheureux. Il est conscient de son ignorance sur le monde qu’il l’entoure. Alors qu’on pourrait penser qu’un homme cultivé et étant dans une situation de confort matériel serait normalement heureux ce qui n’est pas le cas du bramin. Ce qui est désespérant dans ses propos est que plus le bramin vieillit et s’instruit moins il a l’impression d’avoir de connaissances tant l’instruction ouvre l’esprit sur le monde et il se pose ainsi de nouvelles questions sur lui, son existence et le monde qui l’entoure car la connaissance absolue n’existe pas, son malheur n’a donc pas de solutions car un être cultivé ne peut pas devenir ignorant pour devenir « heureux », il est donc condamné à se poser des questions auxquelles il ne saura pas répondre et à être malheureux car ses questions n’ont pas de réponses. Il se rend compte de la cause de son malheur et sait qu’il serait heureux s’il était sot, mais lui ne veut pas de ce bonheur fondé sur l’illusion et l’ignorance. Il préfère une vérité impossible à atteindre, source de malheur à une illusion qui ne trouble pas l’esprit. Cela met l’accent sur le fait que la raison, la connaissance mènent vers une forme de malheur et qu’être sot mène vers le bonheur « illusoire