Histoire
➢ Le prince de la Renaissance ne peut plus être identifier à l’image du seigneur/chevalier issu du Moyen Âge. Le prince de la Renaissance est l’ami des humanistes et des artistes, amateur de belles choses et ouvert aux nouveautés de l’époque. Le prince est aussi mécène (voir page 132). En général, ce prince est entouré d’artistes de tout genre : peintres, architectes, sculpteurs,etc., auxquels il passe des commandes, ce qui nécessite de disposer de sommes d’argent assez conséquentes. ➢ François 1er, (exemple français) : peut par bien des aspects être considéré comme le prototype du prince de la Renaissance. Il a fondé le Collège de France et protégé des humanistes, poètes et musiciens ; Budé, Ronsard, Marot. Il a fait appel aussi aux grands artistes italiens tels que Leonardo, Benvenuto Cellini (premier artiste à avoir laissé une autobiographie, Benvenuto Cellini orfèvre florentin apprécié dans toute l’Europe, médailleur virtuose tardivement devenu sculpteur, entendait laisser de lui l’image d’un génie qui surpassait Michel-Ange et traitait d’égal à égal avec François 1er , Côme de Médicis, Clément VII et Paul III) il Primaticcio. Son règne s’auréole de l’école de Fontainebleau. Parmi les grands bâtiments du règne dominent Fontainebleau, Chambord. ➢ Laurent de Médicis (exemple italien) : Maître magnifique d’une cité pacifiée, poète et politique, il se voue aux arts et aux études humanistes, formé par Cristoforo Landino, Marcile Ficin et Leon Battista Alberti. Ce dernier humaniste complet, laissa des traités qui constituent une des sources principales pour comprendre la première Renaissance . Paradoxalement les Médicis n’ont pas le monopole du mécénat. D’autres grandes familles florentines, Tornabuoni, Rucellai ou Pitti, encouragent les artistes, sinon plus que les Médicis. Sandro Botticelli sera par excellence le peintre de la cour