Histoire
Ceci est un document écrit 144 ans après J-C, adressé à l’empereur Antonin. On retrouve une comparaison de la cité grecque avec la cite Romaine pour ensuite faire un éloge à la citoyenneté Romaine.
D’un côté, la citoyenneté romaine et la citoyenneté grecque s’opposent dans différents domaines. En premier lieu, nous pouvons parler du fait que la citoyenneté romaine accorde à une majorité (étrangers inclus) des droits égaux, et que la citoyenneté athénienne n’accorde des droits civiques et politiques qu’à une minorité. Ceci est prouvé à la ligne 6 : ‘‘ vous avez donné la plénitude des droits politiques ou même la communauté de race’’. L’auteur enchaine ensuite avec la phrase: (l.8-9-10) ‘ Ni la mer ni l’étendue d’un continent ne peuvent être un obstacle à l’accession à la citoyenneté (…)’’ Ici, il veut montrer que la cité romaine est plus facile à accéder que la cité grecque. Il est vrai que l’empire romain bénéficie d’un territoire plus vaste et unifié que celui de la civilisation grecque qui elle est répandue sur l’attique et sur les littoraux sud.
D’un autre côté, On peut nettement remarquer que Aelius Aristide préfère la citoyenneté romaine. Ce dernier met clairement en évidence son point de vue dès la première phrase: ‘’ mérite le plus d’être vu et admiré ‘’. De plus, l’auteur utilise un champ lexical en faveur de la citoyenneté romaine : (l.13) ‘’ un homme généreux ’’. (l.16) ‘’ vous avez fait en sorte que le nom de Romain ne fût pas celui d’une cité, mais le nom d’un peuple unique (…) ‘’ ; et la dernière phrase du discours : ‘’ les hommes les plus importants et les plus puissants gardent pour vous leur propre patrie ’’. À travers cette dernière phrase, on peux voir qu’il valorise clairement la puissance et le fonctionnement de la citoyenneté romaine et qu’il dévalorise la citoyenneté athénienne.