Histoire
On distinguait les jeux réservés aux Athéniens et les jeux ouverts à tous les Grecs. Ces derniers étaient à peu près les mêmes que ceux des jeux olympiques, avec de la boxe, de la lutte, du pancrace (pankration), du pentathlon et de la course de chars, l’épreuve la plus prestigieuse.
Les jeux réservés aux Athéniens étaient quelque peu différents. Ils incluaient une course à la torche jusqu'au Parthénon (l’ancêtre du relais de torche qui a lieu avant les Jeux olympiques modernes), des batailles d’infanterie et de cavalerie, un lancer de javelot à cheval, une course d’apobatai (pluriel d’ἀποϐάτης / apobátês ; c’est l’athlète d'une course de char dans laquelle le conducteur devait sauter du chariot, courir à côté puis sauter dedans), la pyrrhique (une danse armée inventée par Athéna[1], des exercices militaires en musique) et l’euandrion (un concours de beauté parmi les athlètes). Dans les dernières années il y avait également une course de trières. Les vainqueurs sportifs étaient récompensés par une couronne d’olivier venant des oliviers sacrés d’Athéna, ainsi que des amphores d’huile d'olive, de même provenance. Ces vases,