Histoire
Histoire
Si les films s’opposent à la guerre, les deux réalisateurs développent deux points de vue différents sur les origines et les causes du conflit. Montrez le en vous appuyant des images et des propos des deux films.
Films : No man’s land de Danis Tanovic (Bosniaque). Joli village, joli flamme de Srdjan Dragojevic (Serbe).
Les deux réalisateurs ont un point de vue très différent du conflit.
En effet, dans le premier film, d’origine Bosniaque, le réalisateur a tout d’abord mis en scène des personnages qui représentent les forces présentes lors du conflit : un soldat bosniaque pour la Bosnie, un soldat Serbe pour la Serbie, Les casques bleus pour l’ONU et enfin une journaliste Américaine qui représente la presse internationale. La presse a d’ailleurs un rôle très important dans cette guerre encore plus que celle de l’ONU. Ce qui est étonnant par ailleurs c’est que le réalisateur ne prends part ni pour les serbes ni pour les bosniaques. En effet, les soldats Nino et Tchiki se relancent la faute l’un sur l’autre au sujet de qui a déclenché la guerre et on comprend très bien qu’ils ne le savent pas vraiment. Ce que Danis Tanovic a voulu montrer dans son film c’est l’incapacité de l’ONU, plus particulièrement l’incompétence et l’inutilité des chefs de la FORPRONU. En effet, il les montre stupide et incapable, on les voit tenter de gérer un conflit de leur bureau bien installés avec des femmes très belles mais sans cervelle, elles sont le reflet de l’impuissance cérébrale de ses chefs qui ne savent pas comment faire pour sauver trois soldats. Leur seul ordre pour les casques bleus est de rester cachés et d’attendre que le conflit se calme. Ceci étant dit, le réalisateur reste tout de même juste en ne critiquant que les chefs mais pas les casques bleus qui risquaient leur vie. On peut voir aussi en contraste entre le paysage et le temps ensoleillé et des personnages perdus dans la noirceur de leur pensée. Ils