Histoire
A la fin du XI ème siècle, le monastère de Cluny est l’institution la plus puissante de la chrétienté occidentale. Dirigé par Bernard de Clairvaux , le nouvel ordre est le salut en passant par la représentation de Dieu. Nous nous demandons comment Bernard de Clairvaux veut réformer le monachisme. Tout d’abord nous verrons la vie cistercienne ainsi que le mode de vie proposé par Bernard de Clairvaux. Ensuite, nous analyserons la différence entre l’ordre cistércien et l’ordre clunisien.
Tout d'abord, le cadre de vie cistercienne reflète un idéal de pureté avec une architecture très simple sans superflu. En effet, dans les abbayes cisterciennes, il n'y a pas de couleurs, pas de décorations, le peu de décors que l'on trouve sur les chapiteaux ne sont pas figurés et les vitraux sont dans les tons de gris/bleu clair. De plus, Bernard de Clairvaux propose trois différents modèles de vie. Le premier consiste à se battre physiquement contre la chair et le sang ce qui désigne le soldat. Le second modèle représente les moines qui se battent spirituellement contre les esprits du mal et le troisième se compose des moines soldats, les Templiers, qui se battent physiquement et spirituellement contre le mal.
Le Cistercien et le Clunisien débattent sur la manière dont un moine doit vivre, et quelles règles il doit respecter : ainsi, ils se critiquent mutuellement, et dénoncent leurs différentes pratiques religieuses. Tout d’abord le Cistercien reproche aux Clunisiens de passer leur temps à lire et admirer les livres païens, remplies de « figures poétiques », au lieu de lire les livres sacrées, et travailler la terre : selon lui ils ne respectent pas la règle imposée par Saint-Benoît. Puis, par la suite il les accuse de ne pas respecter le vœu de silence dans la salle capitulaire, un des trois vœux fondamentaux de la règle bénédictine, ce qui selon lui attise les disputes au sein du monastère. Le Clunisien, quant à lui, se défend en avançant qui lui et les siens