Historique biocarburant
À la naissance de l'industrie automobile, le pétrole et ses dérivés n'étaient pas encore très utilisés ; c'est donc très naturellement que les motoristes se tournaient, entre autres, vers ce qu'on n'appelait pas encore des biocarburants : Nikolaus Otto, inventeur du moteur à explosion, avait conçu celui-ci pour fonctionner avec de l'éthanol. Rudolf Diesel, inventeur du moteur portant son nom, faisait tourner ses machines à l'huile d'arachide. La Ford T (produite de 1903 à 1926) roulait avec de l'alcool.
Au milieu du xxe siècle, le pétrole abondant et bon marché explique un désintérêt des industriels pour les biocarburants. Le premier et second choc pétrolier (1973 et 1979) les rendirent à nouveau attractifs, pour des questions stratégiques (sécurité d'un approvisionnement en énergie) et économique (réduction de la facture pétrolière, développement d'une industrie nationale dans un contexte de chômage croissant).
Le contre-choc pétrolier de 1986 (baisse des prix du pétrole) fait chuter l'enthousiasme pour les biocarburants.
Cependant, durant les années 80, l'IFP(Institut Français du Pétrole) se penche sur la transformation des huiles végétales en esters méthylique d'huiles végétale (biodiesel)
Mais en 2000, une nouvelle hausse du prix du pétrole, l'approche du pic pétrolier , la nécessité de lutter contre l'effet de serre, les menaces sur la sécurité d'approvisionnement et last but not least lasurproduction agricole ont conduit les gouvernements à multiplier les discours et les promesses d'aides pour le secteur des biocarburants.
Les USA lancent un grand programme de production d'éthanol de maïs.
Enfin, la Suède vise une indépendance énergétique dès 2020.
En avril 2007, un rapport de l'ONU n'arrive pas à quantifier les avantages et inconvénients de ces produits. Il propose aux décideurs d'encourager leur production et utilisation durable ainsi que d'autres bioénergies, en cherchant à maximiser les bénéfices pour les pauvres et pour