La Peine de mort

I)Evolution de la Peine de Mort au cours du temps :
La peine de mort est une des premières sanctions pénales à apparaître. En effet, elle est présente dans les textes juridiques les plus anciens : dans le code d’Hammourabi (1750 avant JC) en Mésopotamie Antique.

A.De l’Antiquité à la fin de l’Ancien Régime:
Rome antique : la PDM pour les citoyens était très rare, même pour homicide volontaire. A la place, les fautifs étaient torturés, exilés ou bien emprisonnés. Dès la fin de la République, les jugements sont devenus de plus en plus sévères. Les coupables pouvaient recourir à l’indulgentia, qui était le droit de grâce de l’Empereur.
Moyen-âge : la religion chrétienne était importante dans la société. Les autorités étaient donc réticentes à l’égard de la PDM car elle empêche la rédemption du condamné. A l’époque, les rétributions pécuniaires était privilégiées : c’est le wergild. Par exemple, le coupable d’un crime sur un autre homme payait la famille de la victime pour remplacer la perte causée. Cette règle vaut pour les hommes libres, pas pour les serfs qui étaient parfois condamnés à mort. De plus, les violences contre le roi, quelle que soit l’origine du coupable, était sévèrement réprimandée car il était le représentant de Dieu sur Terre. On a vu aussi que les hérétiques étaient condamnés au bûcher. Sous l’Ancien Régime : la justice se fait plus répressive envers les ennemis du roi, les peines de mort sont plus fréquentes, afin d’assurer l’ordre de la société et rétablir le pouvoir royal bafoué. Les modes d’exécutions dépendaient des délits et du rang social du condamné : décapitation à l’épée pour les nobles, bûchers pour les hérétiques et les sorciers, le supplice de la roue pour les brigands, l’huile bouillante pour les faux-monnayeurs, l’écartèlement pour les régicides.
C’est au cours du siècle des Lumières que des voix commencent à s’élever contre la PDM : Montesquieu (juste pour homicide) et Voltaire qui pense que les modes