Historique de la thalassothérapie
Bien que les Grecs et les Romains connaissaient déjà parfaitement l'influence bienfaisante et curatrice de la mer il a cependant fallu attendre la fin du XIXème s pour que l'utilisation de l'eau de mer fraîchement prélevée et chauffée donne naissance à une véritable discipline : la thalassothérapie[1].
Il faudra attendre 1869 pour que le terme Thalassothérapie apparaisse dans le dictionnaire, deux ans après que la thèse de médecine de Jules de la Bonnardière (Introduction à la thalassothérapie) ne soit publiée à Montpellier. Cette période de second Empire connaît un véritable engouement pour la mer et ses bienfaits répondant aux nouveaux besoins d'une population aisée contemporaine de la période industrielle. Dans tous ces centres qui viennent de voir le jour, des médecins observent, comparent, surveillent, et mettent en place des méthodes thérapeutiques fondées sur la pratique.
L'institut de Rockroum à Roscoff, crée en 1899 par le Docteur Louis Bagot est considéré comme le berceau de la thalassothérapie française. « Il constitue le premier institut d'hydrothérapie marine utilisant l'eau de mer chauffée développant ainsi des actions antalgiques[2] et myorelaxantes.[3] »[4]
Trois générations de thalassothérapies se sont succédées pour aboutir aujourd’hui à des instituts de moins en moins médicalisés, axant plus leur offre sur la remise en forme et le bien-être, plus attractif d'un point de vue marketing, et plus adaptée à une clientèle dont les exigences ont évoluées depuis le XIX ème siècle.
L'implantation des centres domine sur la côte Atlantique qui concentre environ 60% des établissements de thalassothérapie et représente près de 70%[5] de la capacité d'accueil en France. Les principales régions d'accueil sont la Bretagne, l'Aquitaine, les Pays de Loire et le Poitou Charentes. Actuellement, la France est le leader mondial de la thalassothérapie avec 52 instituts. Dans la quasi