Historique des 26 lettres
La lettre A comme on la connaît aujourd’hui, provient possiblement d’un alphabet utilisé il y a plus de 3 500 ans, cet alphabet nommé proto-sinaïtique découle des hiéroglyphes égyptiens et était symbolisé par une tête de bœuf. D’ailleurs, la symbolisation de la tête de bœuf est la même dans l’alphabet phénicien. Dans ce dernier, c’est la première lettre de son alphabet principalement nommée ʾālef de même que dans l’alphabet hébreu. ʾālef était une consonne et ne collait pas au son [a] comme on le connaît maintenant, mais bien au coup de glotte. Par la suite, l’alphabet grec se basa au modèle phénicien. Ayant besoin de voyelles, la première lettre de l’alphabet phénicien (ʾālef) est utilisée pour le son [a] dans l’alphabet grec. Donc, la lettre fut nommée alpha provenant de la prononciation sémitique ancienne et écrite « A ». Dans l’alphabet latin, les lettres perdent leur nom pour se simplifier à leur simple son, alors alpha a été renommé A. Encore aujourd’hui, le A renversé ressemble à une tête de bœuf.
B
La lettre B comme on la connaît aujourd’hui, provient possiblement d’un alphabet utilisé il y a plus de 3 500 ans, cet alphabet nommé proto-sinaïtique découle des hiéroglyphes égyptiens et était figuré par une maison. La deuxième lettre de l’alphabet phénicien était souvent appelée beth comme on pouvait voir pour l’alphabet hébreu. Cette lettre avait une forme qui inspira les alphabets suivant l’alphabet phénicien, c’est le cas pour l’alphabet grec. Nommée bêta, le symbole beth est renversé et obtient une deuxième boucle pour s’écrire B. Ensuite, dans l’alphabet latin, les lettres perdent leur nom pour se simplifier à leur simple son, alors bêta a été renommé B.
C
L'origine de la lettre C semble être la même que celle de la lettre G ; l'étrusque ne faisant semble-t-il pas de différence entre les consonnes occlusives vélaires sourdes et sonores ([k] et [ɡ] en API), l'alphabet étrusque utilisa la troisième lettre de l'alphabet grec, le gamma, pour transcrire