Historique simplifié de la pma
A la fin de ce même siècle, la première insémination artificielle avec don de spermatozoïdes est réalisée aux Etats-Unis, où les banques de sperme congelé prendront naissance en 1968. Cette année voit également l’apparition de l’utilisation des hormones susceptibles de stimuler l’ovaire, les gonadotrophines.
En 1969, une première grossesse est obtenue en Israël grâce aux gonadotrophines.
En 1973, la technique de congélation du sperme arrive en France. Les CECOS, Centres d’Etudes et de Conservation des Œufs et du Sperme humain, qui organisent le don de spermatozoïdes anonymement et gratuitement, apparaissent. En 1978, le premier enfant né par fécondation in vitro (FIV), Louise Brown, naît en Grande-Bretagne.
En 1982, un bébé français voit le jour grâce à cette technique et est nommée Amandine. Dans les années suivantes, des progrès successifs permettent une augmentation du taux de réussite de la FIV.
Le transfert d’embryons congelés réussit pour la première fois en Australie, avec la naissance de Zoé en 1984. Face à ce développement de la PMA, les pouvoirs publics créent en 1988 des centres agréés ainsi que la Commission Nationale de Médecine et de Biologie de la Reproduction.
L’ICSI naît à Bruxelles en 1992 et révolutionne la prise en charge de l’infertilité masculine. Cette technique donnera naissance pour la première fois à un bébé français en 1994, avec la naissance d’Audrey. Cette année-là sont votées également les premières lois de bioéthique concernant la PMA.
L’accueil d’embryon prévu dans ces lois permet de donner naissance à un enfant en France uniquement en 2004. Les lois sont révisées cette même année et l’Agence de la biomédecine est créée. Celle-ci a pour mission d’agréer les praticiens concernés par la PMA (et la greffe), d’autoriser certaines activités, d’évaluer les diverses