Hitler et la question juive
Hitler, le leader du parti NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands) en Allemagne, arrive au pouvoir le 30 janvier 1933. Il est nommé chancelier de la République de Weimar qui est le régime politique en Allemagne depuis 1918. Il est appelé par le président Hindenburg à former un gouvernement de « concentration nationale ».
Son arrivée au pouvoir s'expliquerait par la situation de crise dans laquelle se trouve l'Allemagne depuis le Krak boursier de 1929. Dès son arrivée au pouvoir, Hitler exige de nouvelles élections. Hitler décide très vite de mettre fin à la démocratie.
Le 4 février 1933, certains journaux socialistes et communistes sont interdits et le 27, le Reichstag est incendié. Le lendemain suite à cet incendie, Hitler décide de mettre en place un décret présidentiel qui restreint les libertés individuelles : c'est le Reichstagsbrandverordnung.
Hitler accuse les communistes, il fait interdire le parti communiste : le KPD. Très vite la liberté d'opinion est suspendue ce qui permet d'arrêter des anti-nazis. C'est dans ce climat de terreur que Hitler obtient les pleins pouvoir en mars 1933 : c'est la loi « sur la suppression de la misère du Peuple et du Reich ». Il obtient 441 voix contre 92.
Le 14 juillet 1933 devient le seul parti légal. Son emblème et son idéologie se répand dans toute l'Allemagne. A la mort de Hindenburg en août 1934, Hitler devient président de la République et Chancelier sous le nom de « Führer ». Cette double fonction est approuvée par les électeurs par référendum : 90% de oui. On parle désormais de IIIème Reich.
Hitler met donc en place sa politique autoritaire. Il a atteint son but : dans Mein Kampf il a écrit qu'il avait la vocation de devenir un grand chef politique. Il avait pour objectif de relever l'Allemagne, il voulait qu'elle retrouve sa gloire et sa grandeur. C'est dans son œuvre Mein Kampf qu'il évoque aussi sa politique raciale : pour lui